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dimanche 12 décembre 2010

THÉ ROUGE DE Sangs semés par les Britanniques

LE THÉ bio et ÉQUITABLE ….Haiti subi une épidémie de choléra due à la non-intervention de Londres et de son G-7

Maintenant, vous voyez comment la plupart des épidémies furent créées par les États Conquérants

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C’est sur ces déprédations inouïes, sur la ruine et la mort de millions d’Indiens, que la bourgeoisie impérialiste a construit sa richesse. Un rapport officiel de l’administration britannique le traduisait même littéralement, préconisant en 1881, après plusieurs famines, de ne pas intervenir car, disait-il : « Si on sauve les classes affamées, on risque d’augmenter considérablement leur fécondité et de les laisser mourir en masses encore plus importantes à la famine suivante ». Cela se passe de commentaires.

Les famines mondiales causées par la Grande-Bretagne se succèdent

Les grandes plantations étaient destinées à développer une production entièrement tournée vers l’exportation. La famine continua de faire des ravages et, entre 1875 et 1900, la faim ou ses conséquences directes tuèrent 25 millions de personnes. Pendant les famines, les exportations de blé vers la Grande-Bretagne continuaient.

Les Anglais prennent chaque année aux Indiens - sous forme de rente, de dividendes sur des voies de chemin de fer parfaitement inutiles pour les Indiens eux-mêmes, de pensions pour les fonctionnaires militaires et civils, de dépenses pour les guerres afghanes et autres - ce qu’ils leur prennent chaque année sans aucune compensation - sans compter ce qu’ils s’approprient chaque année en Inde même - dépasse le montant global des revenus de 60 millions de travailleurs agricoles et industriels de l’Inde ! C’est une véritable saignée, une affaire scandaleuse ! Les années de famine s’y succèdent l’une après l’autre, la faim y prenant des dimensions que l’on ne soupçonne même pas en Europe ».

Quinze ans après ces lignes, en 1896, la faim frappait à nouveau l’ensemble du pays

Alors que l’administration coloniale préparait, en grande pompe, les cérémonies du soixantième anniversaire du règne de Victoria, les différents organismes censés lutter contre la famine et contre la peste détournaient l’argent vers d’autres objectifs, y compris les campagnes militaires de l’armée britannique, en Haute-Birmanie par exemple.

. mon oeil

L'essentiel du thé est produit par de grandes exploitations en Inde, en Chine ou au Sri Lanka, à destination des grandes entreprises de l'agro-alimentaire.

En 2006, la production mondiale de thé a atteint 3,64 millions de tonnes. Le principal pays producteur est la Chine, suivie de l'Inde, le Sri Lanka, le Kenya et la Turquie. Ces cinq pays réalisent plus de 75% de la production mondiale. La Chine reste aujourd'hui le seul pays à produire toutes les familles de thé (thé blanc, thé jaune, thé vert, thé bleu-vert, thé rouge et thé noir).

La prétendue « oeuvre civilisatrice »

Ce que l’écrivain britannique Rudyard Kipling célébrait comme étant le « fardeau civilisateur de l’homme blanc » et que nos politiciens souhaitent aujourd’hui nous vendre sous l’étiquette d’« oeuvre civilisatrice de la colonisation » s’est résumé aux mêmes procédés de pillage et d’asservissement de la population, quelle que soit la puissance européenne concernée.

Les bienfaits de la civilisation, les peuples colonisés les ont payés cher et s’il pouvait y avoir des retombées positives pour eux, ce n’était pas le but premier ! Comme le soulignait Marx en 1853 : « L’oligarchie manufacturière anglaise ne désire doter l’Inde de chemins de fer que dans l’intention exclusive d’en tirer à moindre frais le coton et autres matières premières pour ses manufactures. Tout ce que la bourgeoisie anglaise sera obligée de faire en Inde pour ses profits n’émancipera pas la masse du peuple, ni n’améliorera substantiellement sa condition sociale ».


La Grande-Bretagne représentait au milieu du XIXe siècle 2 % de la population mondiale, mais 45 % de la production manufacturée ! C’est cette puissance qui lui permit de régner sur l’Inde, qui n’était pas un pays développé mais tout de même une civilisation ancienne, avec une agriculture irriguée relativement évoluée et une production artisanale qui s’exportait depuis longtemps.

Empire colonial britannique est un ensemble territorial composé des dominions, colonies, protectorats, mandats et autres territoires gouvernés ou administrés par le Royaume-Uni. À son apogée, il était le premier empire colonial du monde. En 1922, il rassemblait un quart de la population mondiale, soit environ 458 millions d'habitants [réf. nécessaire], et il s'étendait sur des territoires couvrant 33 millions de km² (environ 22 % des terres émergées) soit un peu plus de l'équivalent du continent africain.

En 1606, les premières caisses de thé arrivent à Amsterdam en Hollande : c'est la première cargaison de thé connue et enregistrée dans un port occidental. Les Pays-Bas ont alors la mainmise sur le négoce des produits rares en provenance de l'Orient, mais cette suprématie est vite remise en cause par les Anglais, qui fondent quelques années plus tard l'East India Company, concurrent direct de la compagnie hollandaise. L'arrivée du thé en Angleterre a lieu dans un contexte particulier : la mode est alors aux cafés, les coffee-houses, qui se développent de plus en plus et connaissent un succès grandissant. A la même époque, Catherine de Bragance, infante portugaise et jeune femme du roi d'Angleterre, apporte en dot Bombay, et son habitude de boire du thé à toute heure de la journée.

Dès lors, le thé connaît un véritable engouement dans tout le pays. Apprécié à la Cour, il ne tarde pas à conquérir toutes les couches de la population, et devient rapidement un immense succès populaire. Le thé est aujourd'hui un pilier de la société britannique : les Anglais en boivent tout au long de la journée : ils commencent par le « Early Morning Tea », souvent pris encore au lit avec des biscuits secs, puis continuent avec le « Breakfast Tea » qui accompagne un petit-déjeuner copieux, se servent une tasse sur le coup de 11 heures, ce qui leur permet de tenir jusqu'au classique « Five o'clock tea ». Enfin, un dernier thé est souvent bu le soir, avant le coucher.

La tradition Britannique du « Five o’clock tea »

Le thé de l'après-midi, le « Five o’clock tea » est une tradition encore très ancrée dans la vie quotidienne britannique. C’est un véritable rituel !
anecdote ...

Un thé pour la reine !

La reine d’Angleterre, aussitôt montée sur le trône, avait exigé le journal The Times et une tasse de thé !


LE TROC D’OPIUMs DES BRITANNIQUES

EN ÉCHANGE DE THÉ, DE CAFÉ….

Il allait avoir des conséquences initialement analogues en Grande-Bretagne… On commence à utiliser LE thé aux Pays-Bas dès 1610 mais il n’est consommé en Angleterre qu’après 1657, d’abord brassé et conservé en tonneau puis servi chaud à la demande, considéré en quelque sorte comme une « bière à réchauffer »… C’est après 1730 et l’établissement d’une liaison commerciale maritime régulière vers la Chine que le thé est massivement importé


Mais précisément, les autorité britanniques s’inquiètent désormais du pouvoir économique que leur consommation de thé procure à l’empire du Milieu, les importations étant payées en cotonnades indiennes et en argent.


On connaît la suite : à partir du moment où les Britanniques ne furent plus en mesure de payer le thé chinois avec des cotonnades indiennes (du fait de la production chinoise croissante) tandis que le paiement en argent métal se heurtait à la raréfaction des approvisionnements américains, il devenait nécessaire de trouver un produit que les Chinois importeraient massivement… Ce fut l’opium, cultivé en Inde et transporté jusqu’à Canton, exporté en quantité négligeable en 1790 mais dépassant en valeur les importations de thé en 1833, à la veille des guerres de l’opium… En ce sens, le lien entre besoin anglais de thé et consommation de l’opium est direct même si la demande chinoise fut de fait motrice et bien des intermédiaires chinois complices. Dans un second temps, il fallait trouver un centre de culture alternatif du thé ; ce fut l’Assam, dans le nord du Bengale.


Tardivement colonisée par les Britanniques, cette région les intéressait surtout comme voie de passage potentielle vers la Birmanie et le Yunnan chinois d’une part, comme source de métaux précieux d’autre part. Ils ne tardèrent pas à découvrir (1835) que l’arbre à thé y avait poussé depuis toujours et livrait une infusion d’une qualité comparable à celle permise par les plants chinois. Dès 1839 une compagnie privée s’implantait pour généraliser l’exploitation de ce thé.


La culture du THÉ fut dévastatrice, notamment pour les coolies indiens et bengalis décimés par les maladies. Il fallut aussi se débarrasser des indigènes qui refusaient une appropriation privée de leurs terres : cela se fit par la force brute, la taxation, les interdictions de passer sur les plantations génératrices de poursuites. Il fallut enfin créer un réseau de transport, notamment des voies ferrées lourdement subventionnées [Pomeranz et Topik, 2000, p. 86]. Ces « efforts » finirent par payer : entre 1870 et 1900, les exportations de l’Assam furent multipliées par vingt et d’autres régions, aux pieds de l’Himalaya, connurent le même décollage de leur production de thé. « L’Occident disposait désormais d’une offre de thé, non seulement égale à sa soif, mais encore contrôlée par les pays consommateurs »



La production du THÉ reste entâchée de sang et d’oppression meurtrière


Le THÉ fut un facteur clé de la construction de l’empire Britannique avec l'OPIUM.


Vers le XVIIe siècle apparaissent les premiers missionnaires catholiques, des Jésuites principalement comme Alexandre de Rhodes. Ceux-ci sont à la base des transcriptions en alphabet latin de l'écriture vietnamienne qui était sous forme de pictogrammes inspiré des Chinois. A ce moment-là, le Viet Nam était un empire dirigé par le dynastie des Nguyen. Cet empire s'étendait du delta du fleuve Rouge jusqu'au delta du Mékong, du nord au sud de la péninsule indochinoise. Le Laos n'était à ce moment là qu'un ensemble de principautés lao et au sud se trouvait le royaume des Khmers qui entrait dans une période de décadence.

En 1858 commencent les premières invasions militaires françaises. Suite à l'appel des missionnaires qui demandait une protection, les Etats Major français décident d'envahir Danang et Saigon. L'armée continua ensuite sa progression et renomma ses conquêtes en 1887 : l'Union Indochinoise, composée de 5 pays : la Cochinchine, l'Annam, le Tonkin, le Cambodge et le Laos. Néanmoins, nous serions plutôt enclin à imaginer que les missionnaires n'étaient qu'un prétexte, prétexte qui cachait des intérêts économiques. En effet, l'Indochine regorgeait de richesses sur ses terres (thé, café, caoutchouc, charbon). Les Français voulaient faire de Saigon un nouveau Singapour, colonie britannique prospère en ce temps-là. De plus, l'Indochine se présentait comme un tremplin vers le marché chinois. D'abord colonie de peuplement, elle devint rapidement une colonie d'exploitation économique.



Les masses indiennes rançonnées par l’administration coloniale

Le milieu du XIXe siècle fut marqué en Inde par la grande révolte de 1857. Recrutés en majorité parmi les castes indiennes élevées et certaines minorités ethniques, les « cipayes », soldats placés sous le commandement d’officiers britanniques, en furent à l’origine et des princes féodaux en prirent la tête, mais elle gagna aussi les paysans misérables et la population des villes.

Malgré une répression féroce l’armée britannique, qui brûla des villages entiers et en extermina tous les hommes, mit plus d’un an à venir à bout des grands centres de résistance et, jusqu’en 1859, elle dut affronter des petits détachements d’insurgés qui résistaient encore.

C’est à ce moment-là que l’Inde passa directement sous la domination de la Couronne britannique. La Compagnie des Indes orientales, qui l’avait administrée jusqu’alors, fut liquidée, non sans que ses actionnaires soient généreusement indemnisés.

Devenu sujet de sa majesté britannique, le peuple indien n’était pas mieux loti qu’avant. Dans les campagnes, les zamindars avaient tous les droits sur les paysans pauvres, du moment qu’ils faisaient rentrer l’argent dans les caisses du gouvernement colonial. Cet argent permit à la bourgeoisie britannique de financer des infrastructures indispensables à l’exploitation du pays, par exemple le chemin de fer. De même, après avoir laissé dépérir, faute d’entretien, les installations antérieures, de grands ouvrages d’irrigation furent construits, qui ne servaient en rien la population, bien que ce soit elle qui les ait payés, sous forme d’un « impôt sur l’eau ».

Dans les campagnes, l’administration coloniale favorisa, au détriment des cultures vivrières, le développement de grandes plantations de thé, de café, mais aussi de coton, de jute, de fibres de palme ou de caoutchouc, sans oublier le pavot à opium.

Les paysans y travaillaient dans des conditions proches de l’esclavage. Au Bengale, dans les plantations d’indigo, les propriétaires britanniques payaient à l’avance la récolte à venir des paysans. Lorsque celle-ci ne suffisait pas à couvrir l’avance, le paysan s’endettait, la dette se transmettant ensuite à ses enfants et l’enchaînant au propriétaire aussi inexorablement que les liens de servage pouvaient lier un serf à son seigneur.

Cette forme d’endettement sur plusieurs générations devint vite le lot de la majorité des paysans, qui ne pouvaient plus faire face au paiement des impôts et se retrouvaient sous la coupe des usuriers et des zamindars, contraints pour finir de leur abandonner leurs terres.


Les famines mondiales causées par la Grande-Bretagne se succèdent

Les grandes plantations étaient destinées à développer une production entièrement tournée vers l’exportation. La famine continua de faire des ravages et, entre 1875 et 1900, la faim ou ses conséquences directes tuèrent 25 millions de personnes. Pendant les famines, les exportations de blé vers la Grande-Bretagne continuaient.

Les Anglais prennent chaque année aux Indiens - sous forme de rente, de dividendes sur des voies de chemin de fer parfaitement inutiles pour les Indiens eux-mêmes, de pensions pour les fonctionnaires militaires et civils, de dépenses pour les guerres afghanes et autres - ce qu’ils leur prennent chaque année sans aucune compensation - sans compter ce qu’ils s’approprient chaque année en Inde même - dépasse le montant global des revenus de 60 millions de travailleurs agricoles et industriels de l’Inde ! C’est une véritable saignée, une affaire scandaleuse ! Les années de famine s’y succèdent l’une après l’autre, la faim y prenant des dimensions que l’on ne soupçonne même pas en Europe ».

Quinze ans après ces lignes, en 1896, la faim frappait à nouveau l’ensemble du pays,

Alors que l’administration coloniale préparait, en grande pompe, les cérémonies du soixantième anniversaire du règne de Victoria, les différents organismes censés lutter contre la famine et contre la peste détournaient l’argent vers d’autres objectifs, y compris les campagnes militaires de l’armée britannique, en Haute-Birmanie par exemple.





Population en Indochine

On compte 12 millions d'habitants à la fin du XIXe siècle puis 16,4 millions en 1913. Les Viêt, les Khmers et les Lao sont majoritaires. Les minorités se trouvent principalement dans les montagnes. On trouve aussi de nombreux commerçants chinois dans les villes.

Les Français se situe au environ de 30 000 individus. En effet, rappelons que l'Indochine n'était pas vraiment une colonie de population (au contraire de l'Algérie) mais bien d'exploitation.

1767. L'enrichissement des marchants anglais qui vivent en Inde atteint des sommets. Ils font presque tous du commerce pour leur propre compte et minent l'économie du Bengale. Ils disposent d'énormes moyens pour faire pression sur leurs rivaux indiens et s'arrangent avec l'administration pour monopoliser le commerce de certains produits.
En 1798 Lord Wellesley est nommé gouverneur général avec pour mission d'étendre la domination britannique et pour que les ''nobles'' (voleurs britanniques)acquièrent de plus en plus de terres. Ainsi, l'Inde passe d'un état héréditaire sous influence Moghole à un état colonisé sous influence occidentale.



L’Inde britannique était bordée au nord-ouest par le royaume Sikh de Ranjit Singh qui avait annexé le Cachemire en 1819. Au-delà des frontières de l'état Sikh se trouvait l'Afghanistan dont la situation politique changea soudainement dans les années 1830. Les britanniques jusqu'alors neutres commencèrent à s'y intéresser en raison d’y cultiver de l’OPIUM

Et géopolitiquement, les Britanniques en contrôlant militairement l'Afghanistan par des guerres-de-diversions, pouvait à la fois menacer subtilement la Chine qui était voisine.







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Le thé a été introduit au Sri Lanka vers 1860 par les Britanniques. .....


Kericho, le pays du thé

A l'arrivée des premiers européens, la forêt tropicale recouvrait pratiquement toute la région de Kericho, près du Lac Victoria. Depuis, les britanniques y ont laissé leur empreinte. Autour de Kericho, d'immenses plantations de thé tapissent les collines d'une peluche vert-de-gris qui s'étend à perte de vue, faisant dela ville de Kericho l'un des plus importants centres de production. À 40 km de l'équateur, à 2 200 m d'altitude, sur plus de 8 000 hectares, les parcelles ondulent, denses et entrecoupées de sentiers de terre rouge...



Le thé au Sri Lanka

Le thé a été introduit au Sri Lanka vers 1860 par les Britanniques. Aujourd’hui, le Sri Lanka est le troisième producteur de thé après la Chine et l’Inde. Il est toutefois le premier exportateur mondial avec près de 300 millions de kilos de thé (ce qui représente 90% de la production nationale). On le trouve sur nos tablettes d’épicerie sous son ancienne appellation « thé de Ceylan ».

Le secteur du thé est un secteur important de l’économie sri lankaise, qui compte environ 1 million d’emplois directs et indirects. Il bénéficie d’une réputation mondiale excellente et d’une qualité supérieure reconnue.

La production se concentre dans trois régions au centre de l’île au-dessus de 800 mètres : Nuwara Eliya, Uva et Kandy. La qualité du thé est grandement déterminée par l’altitude de la plantation. On distingue trois principaux types de thé selon l’altitude de leur culture :

Le thé de haute altitude (High grown) : au dessus de 1200 m, réputé pour son goût et son arôme, vendu à l’exportation sous forme de mélange.

Le thé de moyenne altitude (Medium grown) : entre 600 et 1200 m, varie en couleur, consommé en Australie, Europe, Japon et Amérique du Nord.

Le thé de basse altitude (Low grown) : en dessous de 600 m, consommé en Asie de l’Ouest, au Moyen Orient, et dans les pays de l’ex-URSS.

La production se caractérise par de faibles rendements à cause d’un coût élevé de la main-d’œuvre sri lankaise, dû notamment à des améliorations des conditions de vie des travailleurs, et de la difficulté de mécaniser la récolte en raison des pentes élevées des surfaces d’exploitation.

Plus il est « high grown », plus le thé est aromatique et corsé. En revanche, avec l’altitude, les rendements des plantations diminuent.

En 1975, toutes les plantations de plus de 20 hectares ont été nationalisées. La production et le commerce du thé était alors contrôlé par l’État. En 1992, les plantations furent transférées au secteur privé. C’est pour cette raison que la production du thé au Sri Lanka est principalement le fait de grandes plantations de plusieurs centaines d’hectares, gérées par des groupes agro-industriels.

Une sangle autour du front, mieux qu’un bandana !

Sur les montagnes abruptes (je confirme c’est vraiment casse gueule !), les femmes s’accrochent aux collines comme des fourmis dans le froid et l’humidité du matin et la chaleur étouffante de l’après midi. Environ 30 % de la population des plantations vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2007. Ces populations restent assujetties à un régime discriminant leurs droits économiques, sociaux et culturels. L’exploitation économique dont elles sont victimes les confine à une vie précaire dans l’extrême pauvreté.



Après avoir travaillé, les ouvrières rentrent dans leur fourmilière, des lines-rooms au milieu des plantations où s’entassent dans des pièces de quatre sur quatre des dizaines de familles. Héritage des britanniques les ouvriers des plantations vivent encore et toujours dans ces baraquements (en mode Germinal) qu’ils ne possèdent toujours pas !



Pour Siva, le directeur d’HDO, « le thé a la couleur rouge du sang des travailleurs, les entreprises multinationales sont en grande partie responsables de cet esclavage moderne. Nous voulons dénoncer ce scandale. La situation des travailleurs du thé doit être connue internationalement afin qu’elle puisse s’améliorer ».



Des collines à perte de vue, une nature luxuriante, du soleil en veux-tu en voilà, des enfants qui rient et qui jouent et des femmes souriantes …

Voici la carte postale des plantations de thé du Sri Lanka, enfin celle que les brochures touristiques nous vendent ! Mais derrière la beauté de ces paysages se cache une toute autre réalité : une nouvelle forme d’esclavage moderne !

Le Sri Lanka est depuis la colonisation britannique la théière du monde. Alors que l’industrie du thé est devenue la caverne d’Ali baba (money, money !) du pays, les conditions de vie des travailleurs des plantations demeurent extrêmement précaires.

Grosso modo, et comme le résume Siva directeur d’HDO :

« Les travailleurs naissent, vivent, travaillent et meurent dans les plantations.»

Arrivés, ou plutôt importés par les britanniques au 19ème siècle, les ouvriers agricoles des plantations sont appelés les tamouls d’origine indienne (Indian Tamil). Ils viennent des basses castes (les « dalits » qui signifie les opprimés) du Sud de l’Inde et ont été apportés pour travailler bien docilement dans les plantations des colons britanniques du Sri Lanka.

Ce processus d’import de main d’œuvre, qui nous rappelle la traite négrière, a été largement utilisé par les colonisateurs européens pour développer partout dans le monde des plantations destinées à produire au plus bas prix des matières premières agricoles (café, coton, banane par exemple) pour le vieux continent, terre de la civilisation et des droits de l’Homme.

Au Sri Lanka, dans les plantations de thé, la situation n’a pas bougé. Figée dans le temps, la communauté des plantations demeure esclave des plantations.

Ah le bon vieux temps des colonies !

Représentant environ 6 % de la population du pays, ils constituent la communauté la plus marginalisée du pays (c’est pas moi qui le dit c’est la Banque Mondiale).

Enfermés, cloisonnés, isolés, enclavés, les Tamouls travaillent et vivent dans les plantations. Là-bas pas d’avenir en dehors de la plantation. Dans la famille des plantations, j’ai papi qui travaille à l’usine de thé, maman qui cueille le thé dans les montagnes, devine ce que le fils et la fille feront …

« Je voudrais le fils avocat d’affaire et la fille neuro-chirurgienne et député maire de sa ville ! Pioche ! »

Mauvaise pioche : l’objet de leur présence est uniquement fondé sur leur capacité à travailler péniblement dans les plantations. La plantation est un univers clos avec son propre mode de fonctionnement qui marque la vie sociale et culturelle des populations.

La plantation est un univers qui se suffit à lui-même.

Chaque plantation est reliée par des chemins pavés qui ne permettent qu’aux camions et voitures à quatre roues motrices de passer. Cet isolement confine les travailleurs sur leur lieu de travail et les rend dépendants du management de la plantation pour l’ensemble des aspects de leur vie quotidienne.

Plus de 10h par jour, six jours par semaine, ils triment dans les champs ou dans les usines pour nous fournir un thé de qualité dont ils ne verront jamais la couleur (là bas ils boivent du dust tea, littéralement la poussière du thé).

Les femmes doivent cueillir mécaniquement, et pour un salaire journalier de 320 roupies (moins de deux euros et moins que le prix d’un thé au bistrot du coin), plus de 18kg de feuilles de thé, sous peine de ne pas être payées. Chaque feuille ramassée est déposée dans un sac ou une hotte tenue par une sangle enroulée autour du front.


Le 2 Août 1858 le Parlement anglais vote le Government of India Act qui transmet le pouvoir de la Compagnie des Indes à la Couronne britannique. Le contrôle du gouvernement en Inde est confié au Vice-Roi et les fonctionnaires sont regroupés sous l'administration de l'Indian Civil Service (ICS).
Lord Canning annonce que les rois et les princes des états indiens sont libres de choisir leur héritier s'ils acceptent de prêter serment d'allégeance à la Couronne britannique.


Les britanniques développent l'économie en étendant le réseau ferroviaire. Des 300 kilomètres de voies ferrées en 1858, on passe à 8000 en 1869 et à 56000 en 1914. Ce gigantesque réseau permet l'acheminement rapide des produits et des matières premières vers les ports où les marchandises sont exportées vers l'Angleterre. Mais cette politique économique a pour effet de détruire l'artisanat et l'industrie indigène.
Les mines de charbon du Bihar et de l'Orissa commencent à être intensivement exploités afin d'alimenter les foyers des locomotives. La production passe ainsi de 50000 tonnes en 1868 à plus de 20 millions en 1920.
Les principales plantations sont celles de thé et de café. En 1871, les 300 plantations de thé recensées s'étendent sur 12000 hectares et la production dépasse bientôt celle de Chine


En 1877 la reine Victoria devient impératrice des Indes.


Très vite l'armée britannique occupe Kaboul et signe un traité avec Yaqub Kahn le fils de Shir Ali le 26 mai 1879.
En échange de la protection de l'armée britannique, Yaqub Khan accepte que l'ambassadeur anglais gère les relations étrangères. Mais ce dernier, Sir Louis Cavagnari, est assassiné le 3 septembre 1879. En représailles, les britanniques déposent Yaqub Khan et laissent le trône vacant jusqu'en juillet 1880.
En 1893 Lord Lansdowne, Vice-Roi entre 1888 et 1894, envoie une mission diplomatique à Kaboul afin d'engager des négociations sur la délimitation des frontières indo-afghanes. La ligne de démarcation est tracée en 1896 et fait entrer certaines tribus sur le territoire britannique.


Le 12 décembre 1912, lors d'un voyage en Inde, le Roi George V, révoque la partition du Bengale, annonce la création d'une nouvelle province et décide de déplacer la capitale de l'Inde britannique de Calcutta à Delhi. Ces décisions provoquent la fureur des musulmans. Lord Hardinge échappe de justesse à un attentat en 1912. Il doit maintenant faire face à la fois aux mouvements terroristes hindous et musulmans


Gandhi lance son premier mouvement de résistance passive, la satyagraha, le 1er août 1920. Il appelle au boycott des produits anglais mais aussi des écoles, des élections, des tribunaux, bref de tout ce qui est anglais.


Le 3 septembre 1939, l'Angleterre déclare la guerre aux forces de l'Axe, à leur cousin germain l'empereur Guillaume 11 dAllemagne. Le Vice-Roi Linlithgow annonce que l'Inde participera à l'effort de guerre. Mais cette déclaration unilatérale provoque la colère de Nehru et de Gandhi qui refusent d'apporter d'emblée leur soutien sans contreparties.

En octobre 1940 Gandhi lance sa campagne contre la guerre. Son plus proche disciple est enfermé en prison et Nehru qui a ouvertement appelé à la désertion est condamné à quatre ans de détention.

Et pendant ce temps-là, les multinationales britanniques menaient des stratégies d’intégration verticale (achat de plantations de thé et d’usines de transformation) et horizontale (achat de compagnies de transport et d’expédition) de la chaîne d’approvisionnement.

LE KÉNYA


Le Kenya produit presque toutes les denrées alimentaires de base. La première culture vivrière est le maïs, qui couvre 62p.100 des terres cultivables (2,7millions de tonnes en 1994). Le sorgho, les pommes de terre, les haricots, les arachides et le tabac sont également cultivés sur les Hautes Terres, principale région agricole. La canne à sucre, le blé, le manioc, les ananas, le coton et les noix de cajou sont produits sur la côte et dans les Basses Terres. La principale culture commerciale est le thé (200 000 tonnes en 1994), suivie de loin par le café, le sisal et les produits horticoles.

Les importations proviennent essentiellement de Grande-Bretagne, d'Allemagne, des Émirats arabes unis et du Japon (pétrole brut, machines-outils, automobiles, fer et acier, produits pharmaceutiques et engrais).

Au début du XIXesiècle, le sultanat d'Oman -qui avait conclu un traité d'amitié avec les Britanniques, dont l'influence s'affirmait dans cette partie de l'Afrique- avait conquis tous les États zenj situés au nord du cap Delgado.

La colonisation britannique

De 1873 à 1886, le consul britannique John Kirk encouragea le sultan à annexer à son empire les territoires de l'intérieur. L'unification territoriale aurait à terme profité aux Britanniques, en lutte avec les Allemands pour le contrôle de l'Afrique orientale.





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